Comment transformer une erreur en une opportunité d'apprentissage pour les étudiants ?

L'erreur ou la faute sont souvent imputées à l’étudiant perçu comme insuffisamment investi, pas assez motivé, ou n'ayant pas mobilisé toutes ses compétences. De ce fait, l’erreur est plus souvent sanctionnée lors des évaluations. Mais comment en faire un outil de progression pour l’étudiant ?

Le Docteur Corinne KOLINSKY, Enseignante-Chercheuse en Physique à l’Université du Littoral – Côte d’Opale est l’invitée du Dr Didier SEBASTIEN, Directeur de l'Innovation et de l'Ingénierie Pédagogique à l'Université de La Réunion ; elle nous explique que l'erreur peut constituer un outil pédagogique puissant et nous partage des méthodes innovantes mises en place pour aider les étudiants à s'autoévaluer et à progresser.

Saviez-vous que l'espèce humaine s'est adaptée au climat non seulement avec sa couleur de peau mais aussi avec les proportions de son corps ?

Les physiologistes ont mis en avant la « théorie du radiateur » qui est le rapport entre le poids et la surface de la peau. Dans l'espèce humaine actuelle, on observe des morphologies différentes : un Inuit, habitant de l'Arctique, trapu pour conserver la chaleur, et un Massaï, habitant de la savane, longiligne pour éliminer la chaleur.

La couleur de la peau est une variation très visible, liée à la protection contre le rayonnement solaire grâce à la mélanine. L'histoire de l'humanité est africaine, et la perte de pelage a nécessité le développement d'un écran solaire pour protéger contre les UV. En sortant d'Afrique, les humains ont blanchi en s'adaptant à des climats moins ensoleillés, car une peau plus claire permet une meilleure synthèse de la vitamine D, essentielle pour la fixation du calcium sur les os.

D'autres aspects physiologiques, tels que la taille des membres et la distribution des graisses, varient également en fonction du climat. Par exemple, les populations vivant en régions polaires développent souvent des extrémités plus courtes pour minimiser la perte de chaleur, tandis que celles vivant dans des climats chauds développent des extrémités plus longues pour maximiser la dissipation de la chaleur.

Joëlle Brunet-Malbrancq de l'Université Numérique de La Réunion reçoit Alain Froment, médecin spécialisé en médecine tropicale et Directeur de recherche émérite à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), pour évoquer ensemble la question des races humaines dans la seconde partie de cet entretien passionnant.

Peut-on parler de différentes races humaines ?

Le concept d’espèce est assez élastique, et recouvre une importante diversité, qu’on appelle variétés ou sous-espèces en botanique et en zoologie.

Le terme de races est plutôt limité aux variétés animales obtenues artificiellement par la domestication et la sélection volontaire. L’espèce humaine ayant colonisé l’ensemble des écosystèmes terrestres, fait preuve d’un important polymorphisme, dû à la fois à des contraintes adaptatives (la couleur de la peau, la largeur du nez) ou à des phénomènes aléatoires de dérive génique.

Pour autant, son homogénéité génétique est importante comparée aux autres espèces de primates, en raison d’une diversification récente.

Les caractères observés expriment une variation continue, ce qui signifie qu’on ne peut pas introduire de césures dans cette continuité. Dit autrement, la division en races est un processus classificatoire factice qui ne s’accorde pas avec la réalité biologique. Il n’y a pas de races humaines, mais il y a des populations qui, localement, ont développé certains particularismes souvent davantage culturels que biologiques.

Joëlle Brunet-Malbrancq de l'Université Numérique de La Réunion reçoit Alain Froment, médecin spécialisé en médecine tropicale et Directeur de recherche émérite à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) pour évoquer ensemble la question des races humaines.

« Un perturbateur endocrinien (PE) désigne une substance ou un mélange qui altère les fonctions du système endocrinien et de ce fait induit des effets néfastes dans un organisme intact, chez sa progéniture ou au sein de (sous)-populations » (Définition de l’Organisation Mondiale de Santé en 2002)

Où se cachent les perturbateurs endocriniens dans notre quotidien ? Et quels en sont les effets sur notre santé et dans l’environnement ?

Audrey Bazin, Ingénieure pédagogique à la D2IP (Direction de l'Innovation et de l'Ingénierie Pédagogique) à l’Université de La Réunion accueille de nombreux invités pour explorer les différents enjeux des perturbateurs endocriniens, les sources d'exposition, les risques associés ainsi que les mesures de prévention et de protection mises en place contre ces substances.

Le Dr. Salim Lamrani, Professeur des Universités en Histoire de l'Amérique Latine à l’Université de La Réunion, reçoit Danyel Waro, musicien, chanteur et poète réunionnais pour une master classe exceptionnelle.

Danyel Waro est un artiste talentueux : musicien, chanteur, poète et aussi un défenseur passionné de l'identité et de la culture réunionnaises. Il a joué un rôle crucial dans la promotion et la préservation du maloya, un chant traditionnel qui fait partie du patrimoine culturel immatériel de l'humanité reconnu par l'UNESCO.

Dans cet entretien exclusif, Danyel Waro partage son incroyable parcours, depuis son enfance marquée par l'austérité et les privations, jusqu'à sa découverte de la musique et son engagement profond pour la culture et identité réunionnaises.

Il aborde également les défis auxquels la jeunesse réunionnaise est confrontée aujourd'hui, et nous invite à réfléchir sur le rôle de l'artiste dans la société.

On voit de plus en plus de baleines à La Réunion, mais pourquoi ?

Comment s’expliquent les fortes variabilités interannuelles ? Quel est l’impact du dérèglement climatique sur les migrations de ces cétacés ?

Telles sont les questions auxquelles répond Jean-Marc Gancille, Responsable de la communication, de la sensibilisation et du développement de Globice, que reçoit Joëlle Brunet-Malbrancq de l'Université Numérique de La Réunion. Ensemble, Ils explorent l'augmentation des populations de baleines à La Réunion et exposent les divers travaux réalisés par l’ONG.

Salim Lamrani, Professeur des Universités en Histoire à l’Université de La Réunion, reçoit Léon Landini, héros de la Résistance française et militant communiste.

Dans la cinquième et ultime partie de cet entretien, Léon Landini aborde la panthéonisation de Missak Manouchian par le Président de la République et ce que cela représente pour les résistants communistes.

Il partage également son expérience personnelle en tant que membre des FTP-MOI (Francs-Tireurs Partisans Main-d'Œuvre Immigrée) et décrit les actions menées par les résistants communistes dès le début de la guerre.

Dans cet épisode final, Léon Landini nous offre à travers ce témoignage poignant, des réflexions profondes sur la Résistance et l'engagement politique.

Léon Landini, Résistant français et dernier survivant des Francs-Tireurs et Partisans - Main-d'Oeuvre Immigrée (FTP-MOI) est l’invité exceptionnel du Professeur des Universités, Salim Lamrani.

Dans la suite de cet entretien, Léon Landini raconte son expérience au sein des FTP-MOI, son engagement dans la Résistance contre les nazis et l'oppression italienne et les actions menées dans la Creuse et à Lyon.

Léon Landini partage également ses réflexions sur le sort des femmes accusées d'avoir collaboré avec les Allemands à la Libération, soulignant l'injustice de leur traitement.

Il critique la continuité des magistrats pétainistes dans le système judiciaire après la guerre et relate des anecdotes sur des résistants injustement emprisonnés.

Léon Landini évoque aussi sa rencontre avec Alter Goldman, le père de Jean-Jacques Goldman, un autre résistant avec lequel il a mené une opération contre des camions allemands.

Il exprime un avis mitigé sur le Général de Gaulle, reconnaissant ses mérites tout en critiquant sa politique post-Libération.

Enfin, Léon Landini aborde l'arrestation et l'exécution de Jean Moulin, soulignant les zones d'ombre et les suspicions autour de cet événement dramatique.

Salim Lamrani, Professeur en Histoire de l'Amérique Latine à l’Université de La Réunion, poursuit son entretien passionnant avec Léon Landini, grand résistant français.

Dans la troisième partie de cet entretien exceptionnel, Léon Landini partage des récits poignants de ses actions et de celles de ses camarades résistants.

Il raconte son arrestation et son emprisonnement à Montluc, ainsi que son évasion lors de l'insurrection de Villeurbanne le 24 août 1944.

Ce récit captivant met en lumière les sacrifices et le courage des résistants français pendant la Seconde Guerre mondiale.