Comment préparer les professionnels d'aujourd'hui à relever les défis de demain ?

Découvrez comment les innovations technologiques et pédagogiques pourraient être promues par un futur « Campus des Métiers et des Qualifications d'Excellence Solidarités et Bien-être ».

Sandrine Voisin, Directrice opérationnelle de ce projet de Campus, est l’invitée de Stéphanie Ayered, conseillère en formation professionnelle au sein de la Direction Régionale Académique de la Formation Professionnelle Initiale, Continue et de l'Apprentissage (DRAFPIC) Réunion. Ensemble, elles explorent comment ce campus pourrait préparer les professionnels d'aujourd'hui à relever les défis de demain, avec par exemple l'utilisation de simulateurs de vieillissement pour sensibiliser les apprenants aux réalités des personnes âgées ou encore l'intégration de l'intelligence artificielle pour améliorer les pratiques professionnelles.

Qu'est-ce que la résilience mentale ? Comment les sportifs font-ils face aux difficultés, aux échecs et au stress ? Et quels sont les liens avec les neurosciences ?

La résilience est la capacité à se relever et à se reconstruire après un traumatisme ou une épreuve difficile. Ce concept, popularisé par Boris Cyrulnik dans ses nombreux ouvrages, est crucial dans la pratique sportive pour décrire la capacité des athlètes à surmonter les défaites et les traumatismes.

Le coping, quant à lui, représente les efforts cognitifs et comportementaux pour faire face à des exigences spécifiques, internes ou externes. Il implique l'utilisation d'outils tels que la visualisation, le langage interne et la pensée positive pour aider à gérer le stress et l'anxiété.

Christophe Porlier, Chargé de mission Université Numérique en Région Réunion, reçoit Éric Lacroix, Directeur du Service Universitaire des Activités Physiques et Sportives (SUAPS) à l’Université de La Réunion, coach sportif, préparateur mental certifié et praticien en neurosciences. Ensemble, ils explorent ces concepts en profondeur, offrant des perspectives précieuses sur la manière dont la préparation mentale et les neurosciences peuvent transformer les performances sportives et le bien-être en général.

Comment la préparation mentale influence-t-elle la performance sportive ?

La complexité de la pratique sportive implique une symphonie de dimensions interconnectées. Chaque aspect - physique, mental, émotionnel et environnemental - influence notre manière de vivre et de pratiquer le sport. La préparation mentale nécessite une boîte à outils diversifiée et adaptée à chaque individu pour gérer efficacement le stress, la démotivation et optimiser les performances.

Christophe Porlier, Chargé de mission Université Numérique en Région Réunion, reçoit Éric Lacroix, Directeur du Service Universitaire des Activités physiques et Sportives (SUAPS) à l’Université de La Réunion, coach sportif, préparateur mental certifié et praticien en neurosciences, qui nous explique l'importance de la préparation mentale et partage des outils pour aider les athlètes à surmonter les obstacles mentaux et émotionnels, tout en optimisant leurs capacités physiques.

La transition vers l'approche par compétences nécessite une adaptation de nos méthodes d'enseignement. Quelles sont les pédagogies les mieux adaptées à cette approche ?

L'APC favorise des méthodes d'enseignement plaçant l'étudiant au cœur de son apprentissage. Pédagogie de projet, études de cas, simulations, mises en situation... Découvrez les clés pour rendre l'apprentissage plus vivant, significatif et motivant !

Aurélie Casties, ingénieure de formation et formatrice, est l’invitée du Dr Didier Sébastien, Directeur de l'Innovation et de l'Ingénierie Pédagogique à l'Université de La Réunion. Ensemble, ils explorent les différentes approches pédagogiques universitaires dans le cadre de l’APC.

Savez-vous quelles espèces de cétacés chantent et pourquoi ?

Telles sont les questions auxquelles répond Adrian Fajeau, Chargé d’études scientifiques et spécialiste du chant des baleines au sein de l’association Globice, que reçoit Joëlle Brunet-Malbrancq de l'Université Numérique de La Réunion.
Ensemble, ils explorent les différentes espèces de cétacés présentes à La Réunion et la diversité de leurs sons.

Comment transformer une erreur en une opportunité d'apprentissage pour les étudiants ?

L'erreur ou la faute sont souvent imputées à l’étudiant perçu comme insuffisamment investi, pas assez motivé, ou n'ayant pas mobilisé toutes ses compétences. De ce fait, l’erreur est plus souvent sanctionnée lors des évaluations. Mais comment en faire un outil de progression pour l’étudiant ?

Le Docteur Corinne KOLINSKY, Enseignante-Chercheuse en Physique à l’Université du Littoral – Côte d’Opale est l’invitée du Dr Didier SEBASTIEN, Directeur de l'Innovation et de l'Ingénierie Pédagogique à l'Université de La Réunion ; elle nous explique que l'erreur peut constituer un outil pédagogique puissant et nous partage des méthodes innovantes mises en place pour aider les étudiants à s'autoévaluer et à progresser.

Saviez-vous que l'espèce humaine s'est adaptée au climat non seulement avec sa couleur de peau mais aussi avec les proportions de son corps ?

Les physiologistes ont mis en avant la « théorie du radiateur » qui est le rapport entre le poids et la surface de la peau. Dans l'espèce humaine actuelle, on observe des morphologies différentes : un Inuit, habitant de l'Arctique, trapu pour conserver la chaleur, et un Massaï, habitant de la savane, longiligne pour éliminer la chaleur.

La couleur de la peau est une variation très visible, liée à la protection contre le rayonnement solaire grâce à la mélanine. L'histoire de l'humanité est africaine, et la perte de pelage a nécessité le développement d'un écran solaire pour protéger contre les UV. En sortant d'Afrique, les humains ont blanchi en s'adaptant à des climats moins ensoleillés, car une peau plus claire permet une meilleure synthèse de la vitamine D, essentielle pour la fixation du calcium sur les os.

D'autres aspects physiologiques, tels que la taille des membres et la distribution des graisses, varient également en fonction du climat. Par exemple, les populations vivant en régions polaires développent souvent des extrémités plus courtes pour minimiser la perte de chaleur, tandis que celles vivant dans des climats chauds développent des extrémités plus longues pour maximiser la dissipation de la chaleur.

Joëlle Brunet-Malbrancq de l'Université Numérique de La Réunion reçoit Alain Froment, médecin spécialisé en médecine tropicale et Directeur de recherche émérite à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), pour évoquer ensemble la question des races humaines dans la seconde partie de cet entretien passionnant.

Peut-on parler de différentes races humaines ?

Le concept d’espèce est assez élastique, et recouvre une importante diversité, qu’on appelle variétés ou sous-espèces en botanique et en zoologie.

Le terme de races est plutôt limité aux variétés animales obtenues artificiellement par la domestication et la sélection volontaire. L’espèce humaine ayant colonisé l’ensemble des écosystèmes terrestres, fait preuve d’un important polymorphisme, dû à la fois à des contraintes adaptatives (la couleur de la peau, la largeur du nez) ou à des phénomènes aléatoires de dérive génique.

Pour autant, son homogénéité génétique est importante comparée aux autres espèces de primates, en raison d’une diversification récente.

Les caractères observés expriment une variation continue, ce qui signifie qu’on ne peut pas introduire de césures dans cette continuité. Dit autrement, la division en races est un processus classificatoire factice qui ne s’accorde pas avec la réalité biologique. Il n’y a pas de races humaines, mais il y a des populations qui, localement, ont développé certains particularismes souvent davantage culturels que biologiques.

Joëlle Brunet-Malbrancq de l'Université Numérique de La Réunion reçoit Alain Froment, médecin spécialisé en médecine tropicale et Directeur de recherche émérite à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) pour évoquer ensemble la question des races humaines.