Comment nos émotions influencent-elles nos performances sportives ?

L'intelligence émotionnelle est un facteur clé, souvent sous-estimé, mais qui peut faire toute la différence dans la pratique d’un sport. Elle se définit comme la capacité à comprendre et à gérer ses propres émotions, ainsi que celles des autres, pour maximiser les performances. Que ce soit pour mieux contrôler le stress avant une compétition, maintenir la concentration sous pression ou renforcer la cohésion d’équipe, l'intelligence émotionnelle joue un rôle central.

Christophe Porlier, chargé de mission pour l’Université Numérique en Région Réunion, accueille Éric Lacroix, directeur du Service Universitaire des Activités Physiques et Sportives (SUAPS) à l’Université de La Réunion, coach sportif, préparateur physique et mental, et expert en neurosciences. Ensemble, ils expliquent comment la maîtrise de l’intelligence émotionnelle permet aux athlètes d’améliorer leurs performances, aussi bien en compétition qu'à l'entraînement.

La visualisation mentale peut-elle améliorer la performance des athlètes ?

Cette technique permet aux athlètes de reproduire mentalement un geste ou une action avant de le réaliser physiquement. La visualisation mentale active, en effet dans le cerveau les mêmes zones que celles sollicitées lors de l'exécution réelle du mouvement. Cela permet aux athlètes de se préparer mentalement, d’anticiper les gestes à accomplir et de mieux gérer les situations stressantes.

Christophe Porlier, Chargé de mission pour l’Université Numérique en Région Réunion, accueille Éric Lacroix, Directeur du Service Universitaire des Activités Physiques et Sportives (SUAPS) à l’Université de La Réunion, coach sportif, préparateur physique et mental certifié, et praticien en neurosciences. Ensemble, ils explorent les concepts de visualisation et de préparation mentales et montrent comment ils peuvent, appuyés sur les neurosciences, améliorer la performance sportive et contribuer au bien-être des athlètes.

Quels sont les atouts des femmes dans les domaines scientifiques touchant à la sécurité nationale ?

Adline Nagels, Professeure agrégée de Physique et coordinatrice du Service Universitaire d'Ingénierie Pédagogique à l'Université de La Réunion, reçoit Virginie Silvert, Docteure en physique des plasmas de l'École Polytechnique, assistante scientifique au Commissariat à l'Énergie Atomique et aux Énergies Alternatives (CEA) de Valduc et cheffe de l’unité de communication, pour échanger sur son parcours inspirant.

Dans un secteur souvent perçu comme réservé aux hommes, la dissuasion nucléaire, Virginie Silvert prouve qu'il est possible pour les femmes de réussir et de jouer un rôle stratégique au service de la sécurité nationale. À travers son témoignage, elle met en avant la persévérance, le leadership humain et la nécessité d’une plus grande participation des femmes dans ces domaines techniques. Elle insiste également sur l'importance d'inspirer et de former les jeunes générations, notamment les jeunes filles, afin de les encourager à se tourner vers les carrières scientifiques et technologiques même les plus pointues.

Quels sont les signaux d'alerte des risques psychosociaux en entreprise et comment les identifier ?

Les signaux d'alerte des risques psychosociaux (RPS), comme l'absentéisme, le turnover ou les accidents du travail sont autant d’indicateurs qui permettent de détecter les premiers signes de stress, de mal-être ou de violence interne, pouvant dégénérer en troubles plus graves, tels que le burnout.

Il est essentiel de prévenir ces risques en mettant en place des actions correctives, telles que la réévaluation des processus de travail, la réduction de la charge émotionnelle ou encore l'amélioration des relations sociales en interne. Cette vigilance permet de maintenir un environnement de travail sain et de protéger la santé mentale des salariés.

Dans cette deuxième partie, Christophe Porlier, Chargé de mission à l'Université Numérique en Région Réunion, reçoit le Dr Jean-Noël Amato, chargé de mission et psychologue à l'ARACT Réunion, pour évoquer les stratégies d'identification des risques psychosociaux et les mesures correctives à mettre en place.
 

Comment les entreprises peuvent-elles mieux prévenir les risques psychosociaux tout en améliorant la qualité de vie au travail ?

Pour prévenir les risques psychosociaux (RPS) et améliorer la qualité de vie au travail (QVCT), les entreprises doivent s'appuyer sur des outils comme le Document Unique (DU), qui recense non seulement les risques physiques mais aussi les risques psychosociaux tels que le stress, le burnout, et les violences internes ou externes. Ce document doit être mis à jour régulièrement ou en cas de changements majeurs dans l'entreprise.

La prévention des RPS nécessite une démarche collaborative, impliquant le service QHSE (Qualité Hygiène Sécurité Environnement) et le CSE (Comité Social et Économique). Les entreprises évaluent les facteurs de risques spécifiques et mettent en place des actions adaptées qui peuvent non seulement protéger la santé mentale et physique des salariés, mais aussi favoriser un environnement de travail plus sain et plus productif.

Christophe Porlier, Chargé de mission à l'Université Numérique en Région Réunion, reçoit le Dr Jean-Noël Amato, psychologue à l'ARACT Réunion (Agence Régionale pour l'Amélioration des Conditions de Travail), pour évoquer les risques psychosociaux en entreprise et les démarches concrètes pour améliorer les conditions de travail.