Comment l’association Manathan Krav Maga transmet-elle les valeurs du Krav Maga à La Réunion ?

Depuis 10 ans, l’association Manathan Krav Maga Réunion (MKM) s’engage dans le développement et la transmission du Krav Maga à La Réunion. Bien plus qu’un simple sport de combat, cette discipline est un outil permettant de renforcer la confiance en soi, d’apprendre à gérer les conflits et de favoriser le lien social.

Emmanuel Ledoyen, enseignant et pratiquant d’aïkido, reçoit Pascal James, fondateur de Manathan Krav Maga et instructeur au sein de la Fédération Européenne de Krav Maga (FEKM).

Il revient sur son parcours, la structuration de son association et l’importance de la formation des instructeurs pour garantir une transmission fidèle des techniques et des valeurs du Krav Maga.

Comment la formation des instructeurs influence-t-elle la transmission du Krav Maga ?

L'enseignement du Krav Maga repose sur une méthodologie rigoureuse visant à garantir une transmission efficace des techniques de self-défense. Les instructeurs doivent maîtriser des compétences pédagogiques spécifiques, développer des automatismes et apprendre à gérer les réactions émotionnelles et le stress.

L’objectif est de former des pratiquants capables de réagir avec efficacité et discernement en situation réelle, tout en respectant un cadre éthique et légal.

Christophe Porlier, chargé de mission pour l’Université Numérique en Région Réunion, accueille Steve Schmitt, président de la Fédération Européenne de Krav Maga (FEKM). Ensemble, ils analysent les principes de formation des moniteurs, la structuration des cursus et l’importance des valeurs pédagogiques dans l’enseignement du Krav Maga.

Comment la littérature d’anticipation reflète-t-elle les transformations sociales, scientifiques et culturelles de son époque ? Quels outils méthodologiques permettent d’analyser ces œuvres dans une perspective historique et littéraire ?

La littérature d’anticipation propose des représentations du futur qui s’inscrivent dans les débats et questionnements de leur temps. Des auteurs comme Jules Verne, Albert Robida ou Balzac ont intégré ces thématiques dans leurs œuvres, en lien avec les évolutions technologiques et intellectuelles de leur époque.

Claire Barel-Moisan, enseignante-chercheuse à l’École normale supérieure (ENS) de Lyon et chercheuse au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), est l’invitée de Françoise Sylvos, professeure des universités en lettres modernes à l’Université de La Réunion (laboratoire DIRE), pour présenter les résultats d’un projet de recherche consacré à la littérature d’anticipation.

Cette étude examine un vaste corpus d’œuvres en s’appuyant sur différentes approches complémentaires telles que la poétique, la sociocritique, l’histoire culturelle et les humanités numériques, afin d’analyser leurs modes de représentation du futur et leur réception.

Comment étudier les musiques populaires à travers une approche intersectionnelle ?

Florence Pellegry, Maîtresse de Conférences en Anglais et membre du laboratoire de recherche DIRE à l’Université de La Réunion, accueille Lise Segas, Maîtresse de Conférences en littérature et culture de l’Amérique du Sud à l’Université Bordeaux Montaigne, pour une réflexion sur les enjeux méthodologiques et théoriques liés à l’étude des musiques populaires.

À travers l’exemple de la Champeta colombienne, cette conférence interroge la manière dont ces musiques peuvent être analysées en tenant compte des dynamiques culturelles, sociales et historiques, en intégrant une approche intersectionnelle.

En mobilisant des concepts issus des recherches sur les pratiques culturelles, les études de genre et les sciences sociales, cette intervention propose une réflexion sur les outils d’analyse des liens entre musique et société, ainsi que sur les différentes perspectives permettant d’examiner la diversité des acteurs et des contextes culturels.

Camilla Areas, Maîtresse de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’Université de La Réunion sera discutante de cette première conférence.

Comment prévenir les risques psychosociaux en entreprise ?

Les risques psychosociaux (RPS) constituent un enjeu majeur dans le monde du travail. Stress, surcharge mentale, pression émotionnelle… Ces facteurs affectent la santé mentale et physique des travailleurs et ont un impact direct sur la performance des entreprises.

À La Réunion, les études récentes montrent des évolutions contrastées : la sensibilisation aux RPS progresse, mais leur évaluation et leur prévention restent insuffisantes.

Dans cette quatrième et dernière partie, Christophe Porlier, chargé de mission à l’Université Numérique de La Réunion, reçoit le Dr Jean-Noël Amato, chargé de mission et psychologue du travail à l’ARACT Réunion (Agence Régionale pour l’Amélioration des Conditions de Travail). Ensemble, ils analysent les tendances actuelles et présentent des outils concrets destinés aux professionnels et aux chercheurs, notamment des méthodologies d’évaluation et des dispositifs de prévention applicables en entreprise.

Quels sont les impacts des risques psychosociaux sur les travailleurs et comment les prévenir ?

Les risques psychosociaux (RPS) représentent un enjeu majeur dans le monde du travail. Stress, surcharge de travail, pression émotionnelle ou encore insécurité de l’emploi : ces facteurs peuvent influencer la santé des travailleurs et la performance des entreprises. Les études récentes montrent des évolutions contrastées : certains risques diminuent, tandis que d’autres restent présents.

Quels sont les principaux indicateurs des RPS ? Comment les entreprises peuvent-elles mieux les anticiper ? Quelles sont les approches mises en place pour mieux les comprendre et les prévenir ?

Dans cette troisième partie, Christophe Porlier, chargé de mission à l’Université Numérique en Région Réunion, reçoit le Dr Jean-Noël Amato, chargé de mission et psychologue du travail à l’ARACT Réunion (Agence Régionale pour l'Amélioration des Conditions de Travail), pour analyser les tendances actuelles et présenter les dispositifs d’évaluation et de prévention des RPS.

Comment le Sambo évolue-t-il en France et dans le monde ?

Le Sambo est un sport de combat originaire de l’ex-Union Soviétique, qui combine des techniques de lutte, de judo et de boxe pour former une discipline riche et complète.

Né dans les années 1920 comme méthode d’autodéfense, il s’est progressivement transformé en une pratique sportive codifiée et accessible à tous, tout en restant fidèle à ses origines.

Emmanuel Ledoyen, enseignant et pratiquant d’aïkido, accueille Guillaume Alberti, Président du Comité français de Sambo. Celui-ci partage son parcours et détaille les étapes clés du développement de cette discipline : son expansion en France, les défis à relever dans l’Hexagone comme en Outre-mer, ainsi que son rayonnement à l’international. Il revient également sur les valeurs fondamentales du Sambo – respect, rigueur et transmission – qui en font une véritable école de vie pour les pratiquants.